mercredi 14 décembre 2011

Peut-on hérité l'obésité et comment

Comment peut-on expliquer que l'obésité est héréditaire et comment est elle transmise comme d'autres maladies génétiques comportementales?. Ceci est expliqué par une nouvelle médecine de recherche qu'on appelle "L' épigénétique", le lien entre la génétique et le comportement de l'un des parents ou les deux lors de la fertilisation et la formation de l'embryo (Comportement du surpoids et obésité, a...ggrésivité, alcoolisme et d'autres). Cette question sort de l'ordinaire de ne pas culpabiliser uniquement les enfants en leurs mode de nutrition et sédentarité. Suivez le reportage video au dessus.

Obésité de mère en fille et de père en fils

•Selon une étude de l'université de médecine de Plymouth, les enfants reproduisent le comportement alimentaire du parent de même sexe, mais pas celui de sexe opposé.

  Telle mère telle fille, tel père tel fils. C'est une des conclusions de l'étude sur l'obésité qui vient d'être réalisée par l'école de médecine de l'université de Plymouth. Elle montre ainsi que les femmes obèses ont dix fois plus de chance d'avoir des filles obèses que celles de poids normal et que le ratio est de six entre père et fils. Et surtout, elle ajoute que cette relation ne se croise pas : un père en surpoids n'influence en rien sa fille et vice versa.
Ainsi, 41 % des petites filles âgées de huit ans dont la mère est obèse le sont à leur tour contre 4 % dans les familles dont la mère ne présente aucun problème de poids. En revanche, les jeunes garçons de mères obèses ne le sont pas. Du côté des hommes, 18 % des petits garçons dont le père est obèse ¬présentent le même syndrome alors que, là encore, il n'y a aucune différence pour les filles. Menée auprès de 226 familles durant trois ans, cette étude montrerait donc que le poids est plus lié à une question de «sympathie comportementale» qu'à une question génétique, précisent les scientifiques. Les filles miment le style de vie de leur mère et les fils celui de leur père.

•Repenser la prévention

Conclusion des chercheurs : il faut repenser les campagnes de prévention. En Grande-Bretagne, les messages s'adressent aux jeunes enfants trop gros avec l'idée qu'ils vont devenir des adultes obèses. Si les adultes en surpoids sont les premiers vecteurs de l'obésité des enfants, il faut faire évoluer les politiques de communication. «Les messages de prévention devraient donc viser les parents au contraire de ce qui a été fait jusqu'à présent», précise le professeur Terry Wilkin, l'un des responsables de l'enquête.
En France, l'efficacité de la grande opération Epode (Ensemble prévenons l'obésité des enfants) menée désormais dans 167 villes contre 10 au lancement prouve quant à elle que la lutte contre l'obésité passe par une multiplicité de messages en s'adressant aussi bien aux enfants qu'aux parents. Néanmoins, cette influence du genre analysée en Grande-Bretagne pourra peut-être aider à améliorer encore les résultats.
Dr. Noudali et Epigénétique

lundi 5 décembre 2011

Le tour de taille pour apprécier l'obésité

Le tour de taille pour apprécier l'obésité


Ces dix dernières années (de 1997 à 2006) la population a grossi de 2,1 kg, grandi de 0,4 cm et pris 3,4 cm de tour de taille. Cette évolution incite à une surveillance accrue de la population car est elle néfaste pour la santé : aussi, poids et tour de taille doivent être étroitement mesurés et … contrôlés.

Le muscle et la graisse sont deux entités différentes mais que la simple pesée confond puisqu’en montant sur la balance le poids affiché ne distingue ni les muscles, ni la graisse, ni d’ailleurs les os.

Le poids d’une personne est une médicale donnée utile mais il doit être précisé par deux autres valeurs : l’indice de masse corporelle et le tour de taille. Du point vue de la santé peser 90 kilos n’a pas la même signification suivant que le corps est de profil athlétique ou gras. C’est aussi évident au niveau de la silhouette ! Aussi, chaque personne devrait être mesurée en long et en large à l’aide d’un simple mètre-ruban comme en utilise les couturières.

En pratique, il suffit de mesurer le tour de taille pour pour évaluer l'adiposité abdominale, c’est à dire faire la différence entre masse musculaire et répartition du tissu adipeux. Les études ont montré qu’un tour de taille supérieur à 88 cm chez la femme (hors grossesse) et 102 cm chez l'homme défini l'obésité abdominale et traduisent un risque pour la santé ; cela indépendamment de la taille. C’est donc un repère très simple et encore insuffisament pris en compte en consultation médicale.

On vieillit et on grossit à la fois : l’obésité abdominale augmente avec l’âge dans les deux sexes, avec une hausse plus rapide et plus importante chez les femmes. La prévalence de l'obésité est plus élevée chez les personnes à faible revenu, en France comme dans tous les pays développés.

De nombreux paramètres favorisent l’apparition d’une obésité abdominale, citons ici : les facteurs biologiques (pour une part génétique), alimentaires (augmentation de la densité calorique, diminution de la consommation de glucides complexes, augmentation de la consommation de lipides, destructuration des rythmes des repas), psychologiques et culturels (adaptation au stress, perturbations d'ordre émotionnel), la sédentarité (l'exercice régulier augmente la capacité des muscles à oxyder des lipides).

L’obésité abdominale représente un risque pour la santé car elle contribue de façon importante à l'apparition de maladies chroniques comme les affections cardiovasculaires, le diabète, l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, les embolies pulmonaires, et le syndrome d'apnées obstructives du sommeil. C’est pourquoi la mesure du tour de taille doit devenir pour tous les patients un point de repère simple, incitant à dépister au plus tôt les facteurs de risque associés comme l’intolérance au glucose (parfois appelé pré-diabète), les dyslipidémies (excès de cholestérol ou de triglycérides), l’hypertension artérielle.

Prévention : le tour de taille mieux que l'IMC? 17 mars 2006 – Homme ou femme, votre tour de taille serait une mesure plus précise que votre âge ou votre indice de masse corporelle (IMC) pour prédire votre risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire ou de diabète de type 2. C’est ce qui ressort d’une étude internationale1, menée grâce au concours de 6 407 médecins généralistes qui, répartis dans 63 pays (excluant les États-Unis), ont mesuré la taille de 168 159 patients.

Le Dr Steve Haffner a présenté, à Atlanta, les résultats de cette étude intitulée IDEA (International Day for the Evaluation of Abdominal Obesity). « Cela confirme la nécessité de la mesure du tour de taille au même titre que des mesures couramment utilisées pour dépister les patients exposés à un risque cardiométabolique accru », a-t-il soutenu.

Le risque cardiométabolique correspond au risque global d’être atteint du diabète de type 2 et d’une maladie cardiovasculaire. Si l’IMC demeure valable, il s’avère moins précis parce qu’il « ne tient pas compte des écarts importants dans la répartition des graisses corporelles d’un sujet à l’autre », peut-on lire dans un communiqué émis par le comité directeur de l’étude IDEA.

Un individu peut ainsi avoir un poids santé selon son IMC, mais présenter une obésité abdominale qui le prédispose à certaines maladies. Les auteurs de l’étude estiment que, grâce au nombre de participants recrutés et à leur hétérogénéité, les résultats soulignent le caractère pandémique de l’obésité abdominale.

L’étude n’étant pas encore publiée, PasseportSanté.net n’a pas eu accès aux données précises. Néfastes tissus adipeux L’obésité abdominale représente une accumulation de tissus adipeux dans l’abdomen, sous la peau et entre les viscères. On ne s’explique pas très bien pourquoi elle est si dommageable pour la santé. Cette étude, premier volet d’un vaste programme épidémiologique, n’apporte pas davantage de réponses.

Les chercheurs explorent une piste : les tissus adipeux, qui produisent des substances chimiques néfastes pour le métabolisme, le coeur et les vaisseaux sanguins, pourraient en être la cause.
D’après la Chaire de recherche sur l'obésité de l'Université Laval, il est question d’embonpoint abdominal lorsque le tour de taille est supérieur à 80 cm (32 po) chez la femme et à 94 cm (37 po) chez l’homme. Quant à l’obésité abdominale, elle est associée à un tour de taille de 88 cm (34,6 po) chez la femme ou 102 cm (40 po) chez l’homme.

 Les risques pour la santé sont alors considérés très élevés : diabète de type 2, hypertension, hypertriglycéridémie (présence de graisses dans le sang) et troubles cardiovasculaires. Selon l’étude IDEA, au-delà de ces seuils, il y a une majoration de 21 % à 40 % du risque de maladie cardiovasculaire pour chaque augmentation de 14 cm (5,6 po) du tour de taille chez l’homme, et de 14,9 cm (5,9 po) chez la femme.

Soulignons que parmi les 3 202 Canadiens ayant pris part à l’étude, 70 % des hommes et 60 % des femmes faisaient de l’obésité abdominale.

1. Source: Automesure.com® et direction générale de la Santé. Rédaction Dr Jocelyne Raison et Dr Nicolas Postel-Vinay. Mai 2007

2. Haffner S, on behalf of the International Day for the Evaluation of Abdominal Obesity IDEA) Executive Committee, Waist circumference and Body Mass Index are both independently associated with cardiovascular disease, IDEA survey. Les résultats de l’étude (non publiée) ont été dévoilés le mardi 14 mars 2006, dans le cadre du 55 congrès annuel de l’American College of Cardiology, tenu à Atlanta (États-Unis).

jeudi 24 novembre 2011

L'obésité et la solution


L"obésité, un fléau qui nous concerne, ainsi que nos enfant. Votons (NO), pour cette épidémie qui touche notre santé et la futur santé de nos enfants (maladies du siécle: Cancer, alzheimer, maladie cardiac, Syndrome d'hyperactivitée des enfants, diabéte, et dépréssion). Changeons nos choix de manger, de vivre et oublions les régimes jamais reussis, réstrictions caloriques et diétes non prouvées scientifiquement selon L'OMS, l'Association Américaine Cardiovasculaire et Diabétique (ADA), car l'apport énérgétique (Poids équilibré = Consommation "manger" -  Dépense "activitée physique") est une théorie pas assez prouvée et valable selon les études cliniques de référence. La logique, c'est que le corps est regularisé par des hormones divers (cérébrale "émotionelle", endocriniene "insuline qui est le seule distributeur d'énérgie en sorte de glucose ou kétone pour tous les céllules du corps", l'adrenaline et cortisol des glandes surrénales au dessus des reins en cas du stress , afin d'équilibré ces émotions strésseuses et non pas nous laisser se bombarder comme une bombe en cas de colére et d'angoisse", et finallement les hormones "de faim et de satiété" la ghréline dans notre estomac et la léptine dans notre cerveau. Dans cette logique et réalité dont le corps et controlé et dérigé comme un gouvérnement, une entreprise, un foyer, une communautée pourra étre si facile à résoudre simplement par un régime (hypocalorique, hyperproteinique, restrictive et d'autres méthodes de richesse pour certains et l'effondrement de la santé et notre systéme de défense en cas de maladie hrave pour d'autres.

Plaisirs Santé: Quelles sont les pires erreurs que font les gens qui cherchent à perdre du poids?
La première erreur, Tenter de manger moins et de faire plus d’exercice. Premièrement, la raison pour laquelle
les gens grossissent n’est pas qu’ils mangent trop et ne font pas assez d’exercice. La vraie raison, c’est que les tissus adipeux de leur organisme sont déréglés. Ces tissus sont régulés par une hormone, l’insuline, que l’organisme sécrète en réponse aux glucides que nous ingérons. On devient gros à cause des glucides. Donc, si vous ne voulez pas être gros, n’en mangez pas!

La deuxième erreur, c’est d’adopter un régime pauvre en graisses. Ce type de régime est par définition riche en glucides. Si on élimine les graisses de son régime sans couper dans les calories, on augmente la part des glucides. On fait donc exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire pour perdre du poids.

Pourquoi les glucides font-ils grossir?

L’accumulation de graisses dans le corps humain est régulée par l’insuline. Quand on sécrète de l’insuline, on stocke
des calories sous forme de gras, et quand le taux d’insuline baisse, l’organisme puise de l’énergie dans ce gras. On sécrète de l’insuline en fonction des glucides que l’on mange. Ouvrez un livre de médecine, on y dit que l’insuline fait gonfler les cellules adipeuses. Personne ne conteste que, pour éliminer la graisse, il faut faire baisser le taux d’insuline. Si vous êtes génétiquement prédisposé à prendre du poids, manger des glucides est un facteur capital de déclenchement du processus.
Est-ce que tout le monde devrait adopter un régime pauvre en glucides?

Pour ceux qui sont minces, le message est de ne pas avoir peur des aliments riches en glucides. Les pâtes ne sont pas particulièrement mauvaises pour ceux qui sont minces, ils les tolèrent manifestement très bien. Si on pèse 5 kg de trop,
il suffit sans doute de se retenir d’en manger tous les soirs. Mais si l’on pèse 45 kg de trop, c’est peut-être qu’on ne tolère pas du tout les glucides.




Un autre fait, c’est que l’obésité, les maladies cardiaques, le diabète et Alzheimer sont liés. Ces troubles ont d’abord été considérés comme des maladies de civilisation, mais on les rattache maintenant plus précisément au régime alimentaire des pays occidentaux. La communauté médicale croit que l’on commence par devenir plus gros et que le surpoids augmente le risque d’être victime de ces maladies. Même si les aliments riches en glucides ne vous font pas grossir, il semblerait qu’ils soient la cause de ces maladies. Aucune recherche n’a porté sur le sujet, mais bien des spécialistes de la recherche sur le cancer pensent que le sucre et les glucides raffinés sont probablement cancérigènes, et ils évitent donc d’en manger.              
Un programme de menus pauvres en glucides qui n’inclut que très peu de fruits et de légumes, mais il va à l’encontre de l’opinion prédominante en alimentation qui voudrait que l’on augmente leur consommation. Est-ce qu’un régime pauvre en fruits et légumes est vraiment bon pour la santé?
Cela dépend de ce que chacun tolère. Une personne qui pèse 45 kg de trop pourrait ne pas pouvoir manger de fruits parce que les glucides et le fructose qu’ils contiennent déclencheraient chez eux la production d’insuline et les
empêcheraient de perdre du poids. Même les légumes verts peuvent être de trop selon la réponse qu’ils provoquent. Nous sommes actuellement bombardés de recommandations voulant que tout un chacun mange autant de fruits et de légumes qu’il en a envie, mais les gens minces fonctionnent différemment de ceux qui sont gros.
Ceux qui souffrent d’un important problème de surpoids doivent déterminer ce qu’ils peuvent tolérer.
 Quels conseils donnez-vous à ceux qui veulent suivre un régime pour perdre du poids?
Ce qu’on mange n’a pas d’importance, c’est ce qu’on ne mange pas qui en a beaucoup. Je leur suggère donc de commencer par éliminer de leur alimentation le sucre et le sirop de maïs, très riche en glucose. Ensuite, ils doivent se débarrasser de l’amidon et des céréales, que l’on trouve dans le pain, les pâtes, les pommes de terre et le riz.
Ces aliments-là font vraiment grossir. Enfin, ils ne doivent pas trop s’inquiéter des lipides. Les graisses ne déclenchent absolument pas la sécrétion d’insuline.


Un régime pauvre en sucre, augmentera, en conséquence, la consommation des produits riche en gras ?

Ils avancent l’argument que les gras saturés causent des maladies cardiaques en augmentant le taux de LDL, le « mauvais » cholestérol. Et justement, les régimes pauvres en glucides ont tendance à être riches en gras saturés parce qu’on y mange des œufs, du beurre et de la viande. Mais il n’est pas expressément recommandé de manger ces
aliments dans ce type de régimes; l’idée de base, c’est que les aliments riches en glucides font grossir et qu’il faut les éliminer et améliorer votre diète en supprimant les douceurs, le pain blanc et les pommes de terre.


Par ailleurs, les médecins pensent que les régimes ne doivent pas être trop restrictifs, sinon les gens les abandonnent. La métaphore que j’emploie pour contrer cet argument, c’est que la cigarette cause le cancer des poumons, tout comme certains aliments riches en glucides font grossir. Face à un patient qui fume, un médecin ne se soucie pas
du plaisir qu’il y trouve, il lui dit simplement: «Si vous ne voulez pas attraper un cancer des poumons, cessez de fumer.»


Dr. Noudali El Mostafa
Un geste de communauté contre l'épidémie de l'obésité chez l'adulte et nos enfants!!!!